Santé Canada autorise Verzenio® (abémaciclib) comme premier et seul inhibiteur de CDK4/6 pour les patients atteints d'un cancer du sein RH+/HER2- de stade précoce à risque élevé de récidive
TORONTO, le 27 janv. 2022 /CNW/ - Lilly Canada a le plaisir d'annoncer que Santé Canada a approuvé Verzenio® (comprimés d'abémaciclib), en association avec une endocrinothérapie, pour le traitement adjuvant du cancer du sein de stade précoce, avec atteinte ganglionnaire, exprimant des récepteurs hormonaux (RH positif) et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) chez des adultes dont le cancer, en raison de ses caractéristiques clinicopathologiques et d'un indice Ki-67 ≥ 20 %, présente un risque élevé de récidive. L'indice Ki-67 est un marqueur de prolifération cellulaire. Verzenio est le premier et seul inhibiteur de CDK4/6 approuvé pour cette population de patients. Verzenio a déjà été approuvé par Santé Canada en août 2019 pour le traitement du cancer du sein métastatique.
« L'approbation de Verzenio pour le traitement du cancer du sein de stade précoce est une étape importante pour les patientes canadiennes et une nouvelle option thérapeutique dans la lutte contre ces formes agressives de cancer du sein », déclare le Dr Jamil Asselah. Oncologue médical, Hôpital McGill à Montréal, « Nous savons à quel point il est important de traiter rapidement cette population de patientes. Grâce à la qualité des données montrant qu'il prolonge le délai de récidive; le Verzenio, jouera un rôle important dans notre approche de traitement des patientes atteinte d'un cancer du sein de stade précoce. »
« Un diagnostic de cancer du sein est accablant. Et lorsque le cancer est diagnostiqué chez une jeune femme, il peut être plus agressif et présenter un plus grand risque de récidive. Mais quel que soit leur âge ou le stade de leur maladie, toutes les patientes atteintes d'un cancer du sein souhaitent trouver la voie qui les mènera au meilleur résultat possible », déclare MJ DeCoteau, directrice générale de Rethink Breast Cancer. « Nous espérons que cette nouvelle approbation pour le traitement du cancer du sein de stade précoce aura un effet tout aussi positif sur les résultats pour les patientes que les inhibiteurs de CDK4/6 ont eu en contexte de maladie métastatique - qui a vraiment changé la donne. »
« Il est très important d'élargir l'éventail des options pour les patientes canadiennes atteintes d'un cancer du sein de stade précoce RH+ et HER2-, surtout lorsqu'on sait qu'un traitement agressif précoce peut entraîner des résultats positifs chez les patientes par la suite », explique Cathy Ammendolea, présidente du conseil d'administration du Réseau canadien du cancer du sein. « Il s'agit d'une excellente nouvelle pour toutes les personnes touchées par le cancer du sein au Canada. »
L'étude monarchE, une étude de phase III multicentrique ouverte, randomisée (1:1) portant sur Verzenio, a été menée auprès de femmes et d'hommes adultes atteints d'un CSP RH+/HER2- avec atteinte ganglionnaire, réséqué, présentant des caractéristiques cliniques et pathologiques associées à un risque élevé de récidive de la maladie. Pour cette étude, les patients ont été répartis aléatoirement pour recevoir, pendant deux ans, soit Verzenio, à raison de 150 mg deux fois par jour, en association avec une endocrinothérapie (ET) standard choisie par le médecin, soit seulement une ET standard. Les patients des deux groupes de traitement devaient continuer de recevoir l'ET adjuvante pendant une période maximale de cinq à dix ans selon la recommandation de leur clinicien. Au moment de la deuxième analyse intermédiaire d'efficacité, avec un suivi médian de 15,5 mois, une amélioration statistiquement significative de la survie sans maladie invasive (SSMi) a été observée chez les patients ayant reçu Verzenio en association avec une endocrinothérapie par rapport aux patients traités par une endocrinothérapie seule. Les patients traités par Verzenio en association avec une endocrinothérapie présentaient une réduction de 25,3 % du risque de récidive ou de décès par rapport patients traités par une endocrinothérapie seule. Un bienfait constant a été observé pour l'ensemble des sous-groupes de stratification des patients selon la région géographique, la chimiothérapie reçue antérieurement et le statut ménopausique.
À l'analyse finale de la SSMi, les résultats liés à l'efficacité ont été mis à jour pour inclure la population en intention de traiter (IT), avec un suivi médian de 19,1 mois. Les patients traités par Verzenio en association avec une endocrinothérapie présentaient une réduction de 28,7 % du risque de récidive ou de décès par rapport aux patients traités par une ET seule (RR SSMi = 0,713, IC à 95 % : 0,583 à 0,871) et le taux de SSMi après 2 ans était de 92,3 % et 89,3 %, respectivement. De plus, les patients traités par Verzenio en association avec une ET présentaient une réduction de 31,3 % du risque de récidive à distance ou de décès par rapport aux patients traités par une ET seule (RR de la survie sans récidive à distance [SSRD] = 0,687, IC à 95 % : 0,551, 0,858) et le taux de SSRD après 2 ans était de 93,8 % et 90,8 %, respectivement. Les foyers de récidive à distance les plus fréquents étaient les os, le foie et les poumons. Dans cette analyse de l'efficacité, les données sur la survie globale n'avaient pas atteint leur maturité et 106 patients au total étaient décédés (55 décès [2,0 %] chez les patients traités par Verzenio en association avec une ET et 51 décès [1,8 %] chez les patients traités par une ET seule)2.
Le paramètre d'évaluation principal de l'étude ayant été atteint dans l'ensemble de la population inscrite, une analyse prédéterminée de la SSMi a également été menée chez les patients présentant des facteurs cliniques et pathologiques à haut risque et un indice Ki-67 ≥ 20 %. Cette analyse de sous-groupe (N = 2 003) comprenait des patients présentant une atteinte à ≥ 4 ganglions lymphatiques axillaires (GLA) ou une atteinte à 1 à 3 GLA et un cancer de grade 3 et/ou une tumeur dont la taille était ≥ 5 cm et des tumeurs ayant un indice Ki-67 ≥ 20 %. Il y avait également une amélioration statistiquement significative de la SSMi pour ce sous-groupe prédéterminé de patients recevant Verzenio en association avec une ET par rapport à ceux recevant l'ET seule (RR = 0,643, IC à 95 % : 0,475 à 0,872, p = 0,0042)2.
Les effets indésirables observés dans l'étude monarchE étaient conformes au profil d'innocuité connu de Verzenio1. L'innocuité et la tolérabilité ont été évaluées chez 2 791 patients parmi les 5 591 patients ayant reçu au moins une dose du traitement à l'étude2. Les effets indésirables les plus fréquents signalés chez ≥ 20 % des patients participant à une étude et recevant de l'abémaciclib en association avec une endocrinothérapie ou en monothérapie ont été la diarrhée, la neutropénie, la fatigue, les infections, les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales, la diminution de l'appétit, l'anémie, l'alopécie, la leucopénie, les céphalées et la thrombocytopénie2.
Cette approbation s'appuie sur les données probantes établies pour Verzenio, qui est déjà approuvé pour le traitement de certains types de cancer du sein avancé ou métastatique RH+/HER2- chez la femme. Verzenio est offert en comprimés de 200 mg, de 150 mg, de 100 mg et de 50 mg.
Les données étayant cette approbation ont été présentées au congrès virtuel de la Société européenne d'oncologie médicale (ESMO) de septembre 2020.
À propos de l'étude monarchE
L'efficacité de Verzenio en association avec une endocrinothérapie standard choisie par le médecin a été évaluée dans l'étude monarchE, une étude multicentrique ouverte, randomisée (1:1), menée chez des femmes et des hommes adultes atteints d'un cancer du sein précoce (CSP) RH+, HER2-, ganglionnaire, réséqué, présentant des caractéristiques cliniques et pathologiques associées à un risque élevé de récidive de la maladie. Pour être inscrits à l'étude, tous les patients devaient présenter un CSP RH+, HER2- et une tumeur touchant au moins un ganglion lymphatique axillaire (GLA). Deux cohortes de patients ont été créées. Pour être inscrits dans la cohorte 1, les patients devaient présenter une atteinte à ≥ 4 GLA ou une atteinte à 1 à 3 GLA et un cancer de grade 3 et/ou une tumeur dont la taille était ≥ 50 mm. Pour être inscrits dans la cohorte 2, les patients devaient présenter une atteinte à 1 à 3 GLA et un indice Ki-67 ≥ 20 % mesuré dans le tissu tumoral mammaire non traité, en utilisant un test d'essai clinique dans un laboratoire central. Pour les patients inscrits dans la cohorte 1 et sur qui des échantillons de tissu tumoral mammaire non traité ont été prélevés, un test central rétrospectif des tissus a été effectué pour établir si l'indice Ki-67 était ≥ 20 % ou < 20 % (défini dans le protocole comme étant « Ki-67 élevé » ou « Ki-67 faible », respectivement). La population en intention de traiter (IT) comprenait des patients issus de la cohorte 1 (n = 5 120) et de la cohorte 2 (n = 517). La répartition aléatoire du traitement a été stratifiée en fonction du traitement antérieur (chimiothérapie néoadjuvante, chimiothérapie adjuvante ou aucune chimiothérapie), du statut ménopausique (patiente préménopausée ou ménopausée) et de la région (Amérique du Nord/Europe, Asie ou autre région). Les hommes ont été stratifiés comme étant ménopausés1,2.
À propos du cancer du sein précoce et du risque de récidive
On estime que 90 % des cas de cancer du sein sont diagnostiqués à un stade précoce. Bien que le pronostic du CSP RH+ HER2- soit généralement bon, une récidive est possible dans 20 % des cas, laquelle évoluera en une maladie métastatique incurable3. Le risque de récidive est le plus élevé au cours des deux ou trois premières années suivant le diagnostic, en particulier chez les patients atteints d'un CSP à risque élevé avec atteinte ganglionnaire4. Les facteurs associés à un risque élevé de récidive comprennent une atteinte ganglionnaire, une grosse tumeur (≥ 5 cm), un grade tumoral élevé (grade 3) et un taux élevé de prolifération cellulaire (indice Ki-67 ≥ 20 %)2.
On parle d'« atteinte ganglionnaire » lorsque des cellules cancéreuses de la tumeur au sein sont détectées dans les ganglions lymphatiques de l'aisselle. Bien que le cancer du sein puisse être retiré par chirurgie, la présence de cellules cancéreuses dans les ganglions lymphatiques signifie que le risque de récidive et de propagation du cancer est plus élevé.
À propos du cancer du sein
Le cancer du sein a désormais dépassé le cancer du poumon en tant que cancer le plus fréquemment diagnostiqué dans le monde, selon GLOBOCAN. Les 2,3 millions de nouveaux cas estimés indiquent qu'un cancer sur huit cancers diagnostiqués en 2020 est un cancer du sein. Lié à environ 685 000 décès en 2020, le cancer du sein est la cinquième cause de décès attribuable au cancer dans le monde5. Au Canada, 27 700 Canadiennes ont reçu un diagnostic de cancer du sein en 2021. Cela représente 13 % des décès attribuables au cancer au Canada. Le cancer du sein est responsable de 25 % des nouveaux cas de cancer chez les femmes en 20216. Environ 70 % de tous les cancers du sein sont du sous-type HR+ HER2-7.
À propos de Verzenio® (abémaciclib)
Verzenio® (abémaciclib) est un traitement ciblé connu sous le nom d'inhibiteur des kinases 4 et 6 dépendantes des cyclines (CDK4 et CDK6). Verzenio est un traitement non chimiothérapeutique offert sous forme de comprimé oral.
Verzenio agit à l'intérieur de la cellule pour bloquer l'activité des CDK4 et CDK6 et contribuer à arrêter la croissance des cellules cancéreuses, pour qu'elles finissent par mourir (d'après les études précliniques). Les kinases dépendantes des cyclines (CDK4 et CDK6) sont activées par la liaison avec les cyclines D. Dans des lignées de cellules mammaires cancéreuses exprimant des récepteurs d'œstrogènes (RE+), les CDK4 et 6 dépendantes de la cycline D1 favorisent la phosphorylation de la protéine du rétinoblastome (Rb), la progression du cycle cellulaire et la prolifération cellulaire.
In vitro, une exposition continue à Verzenio a inhibé la phosphorylation de la Rb et le passage de la phase G1 à la phase S du cycle cellulaire, provoquant la sénescence et l'apoptose (mort cellulaire). Dans les essais précliniques, une prise quotidienne de Verzenio sans interruption a entraîné une réduction de la taille de la tumeur. L'inhibition des CDK4 et CDK6 dans les cellules saines peut se traduire par des effets secondaires dont certains peuvent être graves. De plus, des données cliniques probantes laissent croire que Verzenio traverse la barrière hémato-encéphalique. Chez les patients atteints d'un cancer avancé, notamment du sein, les concentrations de Verzenio et de ses métabolites actifs M2 et M20 dans le liquide céphalorachidien sont comparables à leurs concentrations plasmatiques sous forme libre.
Verzenio est la première forme pharmaceutique solide à prise orale que Lilly fabrique à l'aide d'un procédé plus rapide et plus efficace appelé fabrication en continu. Il s'agit d'un nouveau procédé de fabrication de pointe utilisé au sein du secteur pharmaceutique, et Lilly est l'une des premières entreprises à adopter cette technologie.
INDICATIONS DE VERZENIO
Cancer du sein précoce
Verzenio® (comprimés d'abémaciclib) est indiqué en association avec une endocrinothérapie pour le traitement adjuvant du cancer du sein précoce, avec atteinte ganglionnaire, exprimant des récepteurs hormonaux (RH positif) et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) chez les adultes dont le cancer, en raison de ses caractéristiques clinicopathologiques et d'un indice Ki-67 ≥ 20 %, présente un risque élevé de récidive.
Cancer du sein avancé ou métastatique
Verzenio (comprimés d'abémaciclib) est indiqué pour le traitement du cancer du sein avancé ou métastatique exprimant des récepteurs hormonaux (RH positif) et ne surexprimant pas le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) :
en association avec un inhibiteur de l'aromatase chez les femmes ménopausées, comme endocrinothérapie initiale;
en association avec le fulvestrant chez les femmes lorsque la maladie évolue après une endocrinothérapie. Les femmes en préménopause ou en périménopause doivent aussi être traitées par un agoniste de la gonadolibérine (GnRH);
en monothérapie chez les femmes en cas d'évolution de la maladie après une endocrinothérapie et au moins deux chimiothérapies antérieures. Par ailleurs, l'une de ces chimiothérapies doit avoir été administrée dans un contexte métastatique, et au moins une devrait comprendre un taxane.
À propos de Lilly Canada
Eli Lilly and Company est un chef de file mondial dans le domaine des soins de santé, alliant empathie et recherche dans le but d'offrir une vie meilleure aux citoyens du monde entier. Notre entreprise a été fondée il y a plus d'un siècle par le colonel Eli Lilly, qui était voué à la mise au point de médicaments de grande qualité répondant aux besoins de la population. Aujourd'hui, nous demeurons fidèles à cette mission dans tout ce que nous entreprenons. Les employés de Lilly s'efforcent de créer des médicaments révolutionnaires et d'en faire profiter les personnes qui en ont besoin. Ils cherchent également à améliorer la compréhension et la prise en charge des maladies et à contribuer au bien-être de nos communautés grâce à la philanthropie et au bénévolat.
Eli Lilly Canada a été créée en 1938 à la suite d'une collaboration de recherche avec des chercheurs de l'Université de Toronto, laquelle a abouti à la mise au point de la première insuline commercialisable au monde. Notre travail se concentre sur les domaines de l'oncologie, du diabète, de l'auto-immunité, des affections neurodégénératives et de la douleur. Pour en savoir plus au sujet de Lilly Canada, nous vous invitons à consulter notre site Web à l'adresse www.lilly.ca/fr.
Pour connaître notre point de vue sur les questions de soins de santé et d'innovation, suivez-nous sur Twitter @LillyPadCA.
Énoncé prospectif de Lilly
Le présent communiqué contient des énoncés prospectifs (au sens de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995) au sujet de Verzenio (abémaciclib) comme traitement des patients atteints du cancer du sein de stade précoce, et reflète les opinions actuelles de Lilly. Toutefois, comme c'est le cas pour tout produit pharmaceutique, le processus de mise au point et de commercialisation est associé à des incertitudes et à des risques substantiels. Entre autres choses, rien ne garantit que les résultats d'études futures seront conformes aux résultats obtenus à ce jour ou que Verzenio sera approuvé par d'autres instances réglementaires ou connaîtra un succès commercial. Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet et au sujet des autres risques et incertitudes, veuillez consulter les derniers formulaires 10-K et 10-Q déposés par Lilly auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Sauf si la loi l'exige, Lilly ne s'engage nullement à réviser tout énoncé prospectif en fonction d'événements survenant après la diffusion de ce communiqué.
Références
1 Johnston S.R.D., Harbeck N., Hegg R. et coll.; chercheurs et membres du comité d'examen des études monarchE. « Abemaciclib combined with endocrine therapy for the adjuvant treatment of HR+, HER2-, node-positive, high-risk, early breast cancer (monarchE). » J Clin Oncol, 38(34), 2020, p. 3987-3998. doi:10.1200/JCO.20.02514.
2 Monographie de Verzenio
3 Early Breast Cancer Trialists' Collaborative Group (EBCTCG). « Effects of chemotherapy and hormonal therapy for early breast cancer on recurrence and 15-year survival: an overview of the randomised trials. » Lancet, vol. 365(9472), 2005, p. 1687-1717. doi:10.1016/S0140-6736(05)66544-0.
4 Cheng, L., Swartz, M.D., Zhao, H. et coll. « Hazard of recurrence among women after primary breast cancer treatment--a 10-year follow-up using data from seer-medicare », Cancer Epidemiol Biomarkers Prev, 21, 2012, p. 800-809.
5 Sung, H., Ferlay, J., Siegel, R.L. et coll. Global cancer statistics 2020: GLOBOCAN estimates of incidence and mortality worldwide for 36 cancers in 185 countries. CA Cancer J Clin, 71(3), 2021, p. 209-249
6 Société canadienne du cancer : Statistiques sur le cancer du sein - consulté pour la dernière fois le 10 décembre 2021.
7 National Cancer Institute, SEER. Cancer Stat Facts: Female Breast Cancer. https://seer.cancer.gov/statfacts/html/breast.html. Site consulté le 14 septembre 2021.
SOURCE Eli Lilly Canada Inc.
Renseignements: Ethan Pigott, Eli Lilly Canada, pigott_ethan@network.lilly.com, 416-770-5843; Laura Patton, Cohn & Wolfe, lpatton@cohnwolfe.ca, 647-259-3265