Maladies neurologiques : Recycler des médicaments pour s'attaquer aux symptômes
Theranexus, biotech française, lance son introduction en Bourse. Elle espère augmenter son capital de 18 millions d'euros pour prouver l'efficacité de ses associations de molécules contre les symptômes de la narcolepsie, d'Alzheimer et de Parkinson. Les dirigeants promettent une stratégie à moindre risque qui peut rapporter gros.
En général, quand on parle du secteur des sciences de la vie, on pense à des développement de biomédicaments s'attaquant directement à l'évolution de la maladie, avec des coûts et des risques élevés. Theranexus est à l'opposé de cette stratégie. La biotech lyonnaise a annoncé viser une introduction en Bourse sur Euronext Paris le 30 octobre pour atteindre une valorisation de 47,5 millions d'euros et augmenter son capital de 18 millions d'euros. Avec cette somme, elle va développer des associations de molécules (dont le brevet est tombé dans le domaine public) pour s'attaquer aux symptômes de plusieurs maladies neurologiques.
La biotech lyonnaise veut réduire les effets de somnolence de la narcolepsioe durant la journée avec le THN 102 (en phase II dans cette indication), un traitement couplant le Modafinil et le Flecïnide. Elle vise également le lancement d'une autre phase II (fin 2017) pour le même effet secondaire, cette fois-ci chez les malades de Parkinson. Pour les pertes de mémoire, de raisonnement et de l'orientation dans la maladie d'Alzheimer, elle associe deux autres molécules: le Donepezil et la mefloquine. Les premiers essais cliniques devraient démarrer l'année prochaine pour cette indication.