Une entreprise de Rimouski veut aider Québec à mieux gérer les inventaires de masques N95


L’entreprise Solutions DMI à conçu une machine distributrice intelligente pour gérer des équipements médicaux de haute valeur, pour laquelle elle détient le brevet canadien et américain.

Leurs machines distributrices se retrouvent ainsi dans plusieurs hôpitaux au Québec, notamment l’Hôpital général Juif à Montréal.

Ces hôpitaux ont opté pour cette solution pour gérer leurs inventaires dans divers départements, dont l’hémodynamie, l’orthopédie et l’ophtalmologie.

Le président de l’entreprise croit que cet équipement pourrait aider le gouvernement du Québec à gérer l’approvisionnement des masques N95 pour le personnel soignant.

Il existe plusieurs grandeurs de masques N95 et pour être efficaces, les utilisateurs doivent utiliser la bonne grandeur de cet équipement de protection.

Les machines peuvent également contrôler les stocks en tenant compte des dates péremptions.

«La gestion des dates de péremption au niveau des masques N95 a été problématique dans le passé, ces machines-là vont être capables de donner au ministère ou à l’établissement un message qu’il est temps de prendre ces masques ou de les transférer dans d’autres établissements où il y a plus de roulement», a expliqué le président de l’entreprise Michel Boucher.

La machine permet aux employés de récupérer des masques qui sont adaptés à leur physionomie en plus de faire l’inventaire des stocks en temps réel. Tous les soirs, l’ordinateur de la machine envoie un message pour commander du nouveau matériel.

«Un autre avantage de cette machine-là, c’est que la gestion des masques souvent se fait par le personnel clinique, ce qui permettre aux établissements de transférer la responsabilité au département de la logistique, c’est important surtout ces temps-ci ou on a des sérieux problèmes de main-d’œuvre», a ajouté Michel Boucher.

Le président de Solutions DMI croit que les hôpitaux seraient gagnant d’investir maintenant pour faciliter la gestion de leurs inventaires et ajoute que ces machines distributrices pourraient éventuellement être modifiées pour gérer tout équipement médical.

«Au moment où on sortirait de la pandémie, où qu’il y aurait une accalmie, les établissements pourraient faire des demandes pour adapter la machine pour différentes fournitures médicales. Souvent les hôpitaux vont aller vers des fournitures de grande valeur», a affirmé M. Boucher.