Génome Québec annonce un investissement total de 18,4 M$ dans des projets de recherche innovants en environnement


GÉNOME QUÉBEC ANNONCE UN INVESTISSEMENT TOTAL DE 18,4 M$ DANS DES PROJETS DE RECHERCHE INNOVANTS EN ENVIRONNEMENT

DES OUTILS GÉNOMIQUES POUR AUGMENTER LA RÉSILIENCE DES SECTEURS DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L'ENVIRONNEMENT FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Montréal, le 22 juillet 2021 — Génome Québec annonce aujourd’hui des investissements totalisant 18,4 M$ dans des projets innovateurs portant sur l’environnement. Dans le cadre du concours Les solutions génomiques pour les ressources naturelles et l’environnement, le conseil d’administration de Génome Canada a approuvé le financement de huit projets canadiens pour une enveloppe totalisant 58,6 M$. De ce nombre, six projets impliquent des chercheurs québécois, permettant au Québec de recevoir 31 % de l’enveloppe budgétaire disponible à l’échelle canadienne.

Ces projets recevront un cofinancement de près de 4 M$ par l’entremise de Génome Québec, qui gère ceux-ci en partenariat avec Genome British Columbia, Genome Alberta et Ontario Genomics. Au total, 19 chercheurs du Québec de différentes universités, collaborent à ces projets novateurs, qui feront progresser notre compréhension de la biodiversité du Québec et du Canada et développeront des technologies de bioremédiation et de revalorisation des déchets plastiques.

Les décisions de gestion des ressources naturelles prises par les communautés québécoises et canadiennes, les peuples autochtones, les industries et les organismes de réglementation nécessitent des informations opportunes et pertinentes concernant les risques et les impacts des activités humaines, en particulier dans le contexte des changements climatiques. Selon Stéphanie Lord-Fontaine, vice-présidente, Affaires scientifiques chez Génome Québec, les ressources naturelles du Québec et du Canada sont des atouts reconnus mondialement, alors que notre population accorde de plus en plus d’importance à la biodiversité, au développement durable et aux écosystèmes distinctifs. « Génome Québec est fier de contribuer au financement de projets de recherche permettant d’améliorer la portée de la technologie de l’ADN environnemental. Une telle approche produira des informations clés, permettant d’accroître le respect et la compréhension de nos écosystèmes, dans une perspective de gestion optimale en contexte de changement climatique ».

Par exemple, le projet iTrackDNA : génomique de précision non destructive pour le suivi des impacts environnementaux à l'ère du changement climatique mondial, dirigé par Valérie Langlois, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Caren Helbing, University of Victoria, Jérôme Dupras, Université du Québec en Outaouais et Louis Bernatchez, Université Laval, permettra de renforcer les capacités des utilisateurs finaux grâce à des outils analytiques d’ADN environnemental (ADNe) innovants, accessibles et socialement responsables.

Évalué à plus de 12 M$, ce projet de collaboration pancanadien offrira aux gouvernements, aux Premières Nations, aux organisations non gouvernementales et aux groupes industriels de nouveaux détails importants pour la normalisation de l’information sur l’ADNe. La création d’un ensemble de normes favorisera la prise de décisions judicieuses pour soutenir les enquêtes écologiques destinées à la surveillance des espèces en péril, la gestion des espèces envahissantes et l’octroi de permis et d’autorisations pour les projets énergétiques, miniers, forestiers, manufacturiers et d’infrastructure.

« D’ici 2025, l’ADNe deviendra sans aucun doute un outil d’évaluation courant, car de nombreux pays commencent à investir dans la technologie de l’ADNe », souligne Valérie Langlois, Ph. D., professeure d’écotoxicogénomique à l’INRS. « Le projet iTrackDNA est sur le point d’aider les Canadiens à atteindre des normes de qualité environnementale élevées et de faire du Canada le chef de file international en matière d’adoption de normes, d’élaboration de politiques et de tests d’ADNe ».

Les retombées de cette recherche sont considérables. De meilleurs outils de surveillance pourraient permettre de détecter les nématodes vivants du pin et d’améliorer les essais d’efficacité du traitement du bois facilitant le commerce des produits forestiers canadiens (33,2 milliards de dollars en 2019) et de réduire considérablement le coût de la gestion des espèces aquatiques envahissantes (3,6 milliards de dollars par an en Ontario seulement), grâce à une détection précoce, et de protéger des écosystèmes précieux.

À propos de Génome Québec

Génome Québec a pour mission de catalyser le développement et l’excellence de la recherche en génomique, son intégration et sa démocratisation. Pilier de la bioéconomie du Québec, l’organisme contribue également au développement social et durable, ainsi qu’au rayonnement du Québec. Les fonds investis par Génome Québec proviennent du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec (MEI), du gouvernement du Canada par l’entremise de Génome Canada et de partenaires privés. Pour en savoir davantage, consultez www.genomequebec.com.

À propos de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS)

L’INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L’INRS est 1 er au Québec et au Canada en intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires situés à Québec, Montréal, Laval et Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre Environnement, Énergie Matériaux Télécommunications, Urbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel. https://inrs.ca/