R&D et sciences de la vie: la science pour protéger notre santé… et relancer l’économie


Les masques, les blouses et les médicaments que les pays s’arrachent sont évidemment essentiels pour contrôler la pandémie de COVID-19. Or, une ressource s’avère encore plus précieuse dans pareil contexte : « La connaissance, et plus précisément protéger nos connaissances scientifiques localement, est la clé pour surmonter l’épreuve », soulève Gordon C. McCauley, président et chef de la direction d’adMare BioInnovations. En plus de contribuer à la sécurité de tous, le secteur québécois des sciences de la vie réunit tous les éléments lui permettant de devenir un puissant levier afin de relancer notre économie. Voici comment.

Sciences de la vie : un secteur florissant

Selon l’organisme BIOQuébec, le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) emploie 56 000 personnes au sein de 456 organisations, et sa contribution au produit intérieur brut (PIB) de la province s’élève à 5,8 milliards de dollars1. Sa force s’explique par l’étendue et la complémentarité de son infrastructure. 

« On peut compter à la fois sur des universités aux facultés de recherche de premier plan, de jeunes entreprises prometteuses, d’importants joueurs pharmaceutiques et de nombreux organismes de soutien et de services »

— Mounia Azzi

« Le gouvernement du Québec a aussi clairement indiqué qu’il considère cette industrie comme un domaine d’avenir ; le contexte est donc hautement favorable », ajoute-t-elle.