La concurrence des importations réduit-elle l'innovation canadienne?


Depuis le début des années 2000, le déclin de la recherche-développement (R-D) dans le secteur de la fabrication représente un problème économique clé au Canada. Parallèlement, la croissance de la productivité totale des facteurs. Ce lien mène à un site qui n'est peut-être pas soumis au standard gouvernemental sur l'accessibilité. (PTF) dans ce secteur a ralenti après l'an 2000. Aucune explication définitive n'a encore été donnée pour ces tendances.

Afin de mieux comprendre la situation, le Centre d'étude des niveaux de vie a réalisé une nouvelle étude. Ce lien mène à un site qui n'est peut-être pas soumis au standard gouvernemental sur l'accessibilité. sur la part croissante des importations chinoises dans l'absorption domestique totale du secteur manufacturier canadien depuis le début des années 2000. Cette dernière semble être influencée par un choc d'offre positif. Ce lien mène à un site qui n'est peut-être pas soumis au standard gouvernemental sur l'accessibilité. dans le secteur manufacturier chinois.

À partir d'une base de données regroupant toutes les entreprises incorporées du secteur manufacturier canadien, les auteurs de l'étude ont constaté que la concurrence croissante des importations en provenance de la Chine a entraîné une baisse des dépenses en R-D et de la croissance de la PTF dans les entreprises. Du coup, cela a déplacé les emplois vers des entreprises plus productives et a incité celles qui le sont moins à cesser leurs activités.

Les effets négatifs internes ont été dévoilés pour les entreprises plus petites, moins rentables et moins productives. Ces entreprises ont également enregistré une baisse de leurs marges bénéficiaires en raison de la concurrence accrue des importations en provenance de la Chine, contrairement aux entreprises plus grandes et plus performantes.

L'étude estime que la concurrence croissante des importations chinoises peut expliquer environ 7 % de la baisse de 1,36 milliard de dollars canadiens des dépenses en R-D du secteur manufacturier canadien entre les années 2005 et 2010. Bien que cette tendance ait entraîné une diminution de la PTF dans les entreprises, ses effets positifs de réallocation ont compensé amplement les effets négatifs.