VOTRE VOIX A ÉTÉ ENTENDUE - Synthèse des résultats et des enjeux soulevés dans le cadre de notre sondage sur les crédits à la RS & DE
En début d’année, BIOQuébec a diffusé un questionnaire portant sur l’expérience de ses membres concernant les crédits à la RS & DE. Ce sondage avait été lancé à la demande expresse du MESI et de la ministre Anglade suite à des représentations de BIOQuébec qui avaient permis de mettre en valeur la singularité du secteur des sciences de la vie au Québec et de faire valoir ses intérêts.
Une évaluation des crédits stable ou croissante pour la majorité des répondants et des crédits fort importants pour près de la moitié des entreprises interrogées :
Près de 70% des répondants ont indiqué que la valeur des crédits qu’ils avaient obtenus auprès de la RS & DE avait été croissante ou stable au cours de la dernière année. De plus, près de la moitié des répondants ont indiqué que les crédits à la RS & DE représentaient plus de 50% de leurs dépenses annuelles.
Des irritants récurrents et un besoin manifeste de critères d’admissibilité plus représentatifs de l’industrie :
Dans le cadre de ce sondage, les répondants devaient indiquer quels irritants ces derniers avaient rencontrés en ce qui concerne le programme de crédits d’impôt à la RS & DE actuel. Un irritant en particulier s’est démarqué du lot, soit la mauvaise compréhension des agents responsables de l’octroi de ces crédits quant à la situation et au contexte d’affaires des entreprises du secteur des sciences de la vie. Plus de la moitié des répondants ont indiqué avoir fait l’expérience des inconvénients cités souvent, la majorité des fois ou à chaque demande.
En effet, il semblerait que la structure actuelle du programme ne convient pas au contexte actuel des entreprises du secteur des sciences de la vie, notamment en ce qui concerne la nécessité d’avoir dépensé au moins 50 000$ en recherche et développement pour être éligible à un crédit d’impôt.
La réduction du taux de crédits provinciaux à la RS & DE en 2015 a encore des conséquences sur le contexte d’affaires des entreprises en sciences de la vie d’aujourd’hui :
Parmi les conséquences les plus fréquemments citées, on remarque une diminution des investissements en recherche et en innovation (41,7%), des embauches (8,3%) et de la valeur des entreprises répondantes (8,3%).
Des intérêts et des enjeux ciblés à représenter :
Les conclusions des réponses obtenues pour ce questionnaire ont permis à BIOQuébec de cibler plusieurs enjeux et intérêts de ses membres à défendre et représenter à l’avenir. De telles informations sont d’une importance capitale, surtout à l’approche de la période électorale. En voici quelques-uns :
Des critères d’admissibilité plus inclusifs et représentatifs du paysage actuel de l’industrie;
Des taux provinciaux plus avantageux pour les entreprises;
Un repositionnement de l’industrie québécoise des sciences de la vie comme étant un pôle de développement économique et d’innovation;
Un programme moins complexe et une structure plus accessible.
Un sondage qui fait jaser :
Lors de ses nombreuses sur la question, BIOQuébec a appris que la Coalition Avenir Québec souhaite réévaluer le programme des crédits d’impôt à la RS & DE afin d’en maximiser la pertinence et l’efficacité si elle remportait les prochaines élections provinciales.
Bien que BIOQuébec soit très heureuse de constater l’intérêt démontré par ce parti pour notre industrie, la réévaluation des crédits est une éventualité qui sera suivi de près.
L’équipe de BIOQuébec continuera ses actions tout au long de la période électorale et s’assurera de défendre les intérêts de ses membres et de les faire valoir auprès de l’ensemble de la communauté politique. Vous pouvez, vous aussi, contribuer à faire rayonner le secteur des sciences de la vie et à faire valoir son importance dans le paysage économique québécois en participant à notre campagne de notoriété en partenariat avec L’actualité.