Lutter contre le cancer grâce à la bio-impression
La bio-impression est un marché en plein boom dont la croissance annuelle devrait tourner autour de 36% jusqu’à 2022 selon une étude de P&S Research. Elle a déjà fait ses preuves sur le marché médical où elle intéresse de nombreux acteurs pour développer des organes fonctionnels. C’est aussi une méthode prisée pour mieux comprendre les différents types de cancer et trouver de nouvelles alternatives pour lutter contre la maladie.
Le spécialiste suédois de la bio-impression, Cellink, s’est récemment associé à CTI Biotech, une jeune entreprise basée à Lyon qui se concentre sur la recherche en thérapie cellulaire via la production de tissus. Ensemble, ils souhaitent développer un traitement personnalisé plus efficace pour les personnes atteintes d’un cancer. Un partenariat qui laisse entendre que la bio-impression pourrait jouer un rôle important dans la lutte contre cette maladie qui a touché 14 millions de personnes dans le monde en 2012 selon l’OMS. Cellink et CTI Biotech pourraient-ils mieux l’appréhender et le traiter?
Cellink est une startup suédoise qui a développé des bio-imprimantes, la Inkredible et la Bio X, ainsi qu’une bio-encre imprimable en 3D qui faciliterait la survie et la croissance des cellules humaines. Elle serait aujourd’hui capable de bio-imprimer des oreilles et des nez pour mener à bien des tests cosmétiques et pharmaceutiques. La startup affirme qu’elle est actuellement en train de mener différentes expériences avec des cellules provenant d’organes comme le foie.