La nouvelle politique nataliste dope la génomique en Chine
Les femmes chinoises sont désormais autorisées à avoir un second enfant. Chez les plus âgées, les anomalies chromosomiques tendent à augmenter. Cette situation, associée à la croissance de la classe moyenne, favorise l’Institut de génomique de Pékin – qui s’introduit en Bourse.
Le géant chinois de la génomique BGI (Beijing Genomics Institute, Institut de génomique de Pékin), jadis leader mondial du séquençage de l’ADN pour la science fondamentale, va ouvrir son capital, point d’orgue de sa spectaculaire transformation en une entreprise biomédicale, axée sur la santé reproductive.
Sa brochure d’introduction en Bourse détaille comment, sous la pression de ses concurrents et le recul des prix du séquençage, BGI a été amené à se tourner vers des activités plus rentables, telles que les tests génétiques prénataux, sur un marché médical en pleine expansion en Chine. Ce virage est également lié au plan gouvernemental d’aide à la médecine personnalisée de plusieurs milliards de yuans [1 yuan = 0,13 euro], afin de créer des traitements sur mesure en exploitant les masses de données médicales, notamment celles obtenues par la génomique.