Une mine d’or, pour le secteur des sciences de la vie, dans les restes de poisson et de crustacé?


Si les produits de la mer sont cuisinés et dégustés sans retenue au Québec, on boude pourtant les restes de poisson et de crustacé, dans lesquels se cache toute une industrie potentielle, notamment destinée à en faire des produits pharmaceutiques et biomédicaux.

Le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D'Amour, souhaite que des composantes comme les carapaces de crustacés soient transformées en des produits à forte valeur ajoutée, plutôt que d'être jetés.

Il croit qu'une telle transformation profiterait à l'économie de tout l'Est du Québec.

« Présentement, il y a à peu près 30 % de la matière qui est transformée au Québec, alors que dans des pays comme l’Islande, on va jusqu’à 85, 90 %. Donc entre les deux, ça s’appelle des emplois, de l’activité économique, et c’est bon pour les régions », estime Jean D'Amour.